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Presse à linge

Le linge constituait une partie importante du trousseau de l’épouse.

Du linge luxueux et bien entretenu est un symbole de statut social, la mesure de la richesse d’une famille. La femme de la maison prend donc le plus grand soin de son linge et la presse à linge occupe une place d’honneur dans la maison.

 

Lundi, jour de la lessive

La qualité et la beauté du linge de maison reflètent le rang social d’une famille du 17e siècle. Une des principales tâches de la maîtresse de maison est donc l’entretien de son linge. Une table dressée n’est pas complète sans une nappe. Cela représente une montagne de lessive. La lessive se fait en plein air. L’oxygène d’un gazon bien vert rend le linge plus blanc. Une fois amidonné, repassé et soigneusement plié, le linge est placé dans la presse, qui lui donne le bon pli.

 

Une presse à linge du 17e siècle remise en marche

Vous pouvez voir à la lingerie et entre la presse comment le linge de maison était pressé et conservé à l’époque de Rubens. 

 

La presse à linge, symbole de statut

Le linge de maison constitue au 17e une partie importante du trousseau d’une femme. Du linge luxueux et bien entretenu est un symbole de statut social, la mesure de la richesse d’une famille. La femme de la maison en prend donc le plus grand soin.

La presse à linge occupe du reste une place d’honneur dans la maison.

 

Une pièce rare

Les presses à linge étaient fabriquées avec le même soin artistique que les cabinets ou les tables, mais leur fonction s’étant perdu au fil du temps, les authentiques presses à linge sont devenues très rares.

Le linge ancien que vous voyez entre la presse et dans l’armoire à linge de la famille Rubens provient de la collection de l’experte néerlandaise en linge Sanny de Zoete, qui a traité le linge selon l’usage il y a quelque 400 ans. L’entretien du linge était une des activités quotidiennes principales des deux épouses Rubens, Isabella et Helena, et de leurs servantes.